Un très beau repas (Dom Pérignon 1970, Ca d'Morissio 2003, Dow's 1985, ...)

Le dîner :
TERRINE DE FOIE GRAS
SASHIMI DE THON, PULPE D’AIL NOIR AU SOJA, POIVRE
MORILLES A LA CREME
ASPERGES, RHUBARBE, JUS D’ORANGE
CEVICHE DE MAQUEREAUX
TRUITE FARIO, POMMES GRENAILLES
PATE EN CROUTE, CHUTNEY FRAISE/OIGNON ROUGE
DECLINAISON DE POULET FERMIER, CUISSES EN BALLOTINES, FILETS ROTIS, CHAIR DES CARCASSES CONFITE ET BLE TOSCAN (PACINA)
COTE A L’OS
COMTE 30 MOIS ET ESTIVAZ
ANANAS ROTI, MIEL, CORIANDRE
FRAISES

Les vins :
Dauvissat Chablis 2015 : 16,5/20
Mûr et acide, solide, attendre.

Egon Müller Riesling Scharzhofberg Kabinett 2016 (AP 2/17) : 16,5/20
Ferme et acide. Trop jeune évidemment. Un côté Schweppes. Pensé à J.J. Prüm.

Champagne Marie-Noëlle Ledru Cuvée du Goulté GC brut 2008 : 17/20
Blanc de noirs. Solide, tendu, de garde.
Pour info :
Champagne Marie-Noëlle Ledru Grand Cru (Ambonnay) Brut Nature 2008 : 16+/20 – 21/6/2018
Fermentaire, encore un peu grossier. Puissance au rendez-vous pour un champagne à attendre 10 ans en cave.

Champagne Dom Pérignon 1970 : 17,5/20
Arômes rappelant Joliette ou Foreau. Un brin d’effervescence pour détromper. Encore jeune, peu rancioté.

IGP côtes catalanes Gauby La Roque 2012 : 16,5/20
Très « vin orange ». Pensé au sylvaner d’Arthur Bohn.
Vouvray Huet Clos du Bourg 1971 : 17,5/20
Magnifique évolution (rhubarbe, citron vert). Encore jeune, aromatiquement. Sérénité, grand goût.
Hermitage blanc Chave 2000 : 17,5/20
Opulent mais pas ampoulé. Pensé à Rayas ou Beaucastel. Les senteurs rappellent un peu le chardonnay et trahissent utilement la marsanne.
Rappel – 10/5/2007 – verticale Chave blanc :
Hermitage blanc Chave 2000 : 16,5/20 - 10/5/07
L’olfaction est ici plus simple. Elle aligne des senteurs de jaune d’œuf, de beurre, de paille, de champignons, d’amande, d’oseille, de cire. L’expression est charnue mais moins complète que celle du 2001 (qui s’avère plus racé en termes de finesse et de complexité).

G. Mascarello Barolo Monprivato Riserva Ca d’Morissio 2003 : 19/20
Racé, élégant, très long … classe mondiale. Imaginé le Monvigliero de Burlotto.
Rappel – verticale G. Mascarello – 2/12/2016 :
22. Giuseppe Mascarello : Barolo “Monprivato Riserva Ca d’Morissio” 2003
DS17,5/18 - PR18+ - LG18 - MS18 - FM18 - AA18,5 - MF17,5
On décèle un énorme jus minéral dans ce 2003, très structuré, encore très jeune, inaltérable. Longue garde prévisible. J’avais trouvé le 2004 (18,5/19) un peu plus délié/radieux et d’une jeunesse complexe il y a quelques années (dans le style de Rayas).

Paul Dumazet Cornas cuvée Charlemagne 2012 : 16/20
Cassis, chlorophylle, poivre. Un peu trop de rondeurs (impression sucrée).

St-Emilion La Mondotte 1999 : 15/20
Riche, corsé, truffé. Ambitieux (et un peu californien dans l’âme) mais la finale est un peu sèche. Me vient à l’esprit Lafontaine, la grenouille, le bœuf …

Châteauneuf-du-Pape Pignan 2001 : 18/20
Tout Reynaud dans cette bouteille de grand caractère (et en effet peut-être plus Pignan, aux accents balsamiques, que Rayas).

Prieuré-Roch Vosne-Romanée Les Clous 1999 : 18/20
Frivolité, sensualité. L’élégance d’un grand Chambolle. Bouteille dévoilée, le style « nature » du domaine est bien là.
Pomerol Vieux-Château-Certan 1985 : 18/20
Superbe évolution racée, imaginée sur Léoville-Barton 1996. Bel Air Marquis d’Aligre sera aussi évoqué.

Marius Perron Château-Chalon la vigne aux dames 1978 : 18/20
Elégant, ravissant, pour une tenue en bouche impeccable. J’ai pronostiqué Macle.
Pour info :
a. Château-Chalon Marius Perron la vigne aux dames 1979 : 16,5/20 – 11/10/14
Beau rancio, avec du velouté.
b. Château-Chalon Marius Perron la vigne aux dames 1976 : 17/20 – 11/10/14
Très sotolon aussi, mais plus vertical/acide que le 1979.

Sauternes Château de Fargues 1990 : 18/20
Classe sauternaise, très nette. Epices, orange confite.
Porto Dow’s 1985 : 18,5/20
Ce vin est donc toujours aussi magistral. La puissance est là mais sans brutalité et le vin se déguste avec un immense plaisir en cette fin de repas.
Rappels :
a. Dow’s 1985 : 18/20 – août 2008, dans le vignoble :
Animal, mûres, havane, lard fumé, goudron, amande, minéral, camphre, sous-bois. Puissant, racé, farouche, avec une énorme tenue (de la prestance). Reste soyeux mais plus en registre « extrait sec ».
b. Eté 2017 – Quinta do Bomfim :
Dow’s 1985 : 18,5/20
Puissant, sur un festival de senteurs pures : fruits secs, fumée, tourbe, graphite, goudron … Subtil pour autant. On le dira minéral (accroche et relief remarquables), comme le style de la maison le veut.

Vial-Magnières Banyuls Al Tragou 1985 : 18,5/20
Bravo Maxime. Il fallait bien cette cuvée exceptionnelle pour passer après Dow’s. Lustre, ampleur. Pensé au sublime tawny 20 ans de Gaivosa.
Rappel :
24. Domaine Vial-Magnères : AOC Banyuls ’’Al Tragou’’ 1985 – cr par Philippe Ricard – 23/3/2018
A l’ouverture : PR19,5 - PS18,5
Après 5 heures d’aération : LG19 - CDC18 - MS19 - FM18,5
Autre vin superlatif, irradiant, animée d’une énergie colossale mais jamais violente, un vin pénétrant, remarquablement construit, tendu, livré avec une finesse rare. Grande maturité de corps comme de parfums (zan, fumé, cèdre, cerise kirschée, fraise écrasée, vanille, épices), rayonnement solaire tempéré par la fraicheur marine (sel) et camphrée. Encore une parenté aromatique avec Madère ; encore un très grand vin !

The day before … another dinner with very interesting wines :
14/6/2019 chez Hervé :


François Cotat Sancerre Culs de Beaujeu 2005 : 17/20
Miel, ananas, sureau. Superbe matière.

Trimbach Gewurztraminer Seigneurs de Ribeaupierre 1981 : 16,5/20
Orange, menthe, épices. Pensé Marestel de Dupasquier.

Champagne Couche 2003 : 17/20
Plein, riche, épicé.

Chinon blanc Lenoir 1989 : 17/20
Superbe nez, belle évolution en douceur. Un air de Chavignol.
Rappel :
9. Chinon : Domaine Les Roches 1989 – 30/11/2012 – cr par Philippe Ricard
DS16,5 - PC17 - PR16,5 - LG16 - MF16,5 - VM16 - JCD15 - EB16. Note moyenne : 16,2
Accueil prudent, sur une robe voilée, un nez discret de coquille et de végétal, une bouche légère et douce…
L’aération révèle une toute autre envergure, un vin plus complexe qu’il n’y parait, mûr, parfumé (poire pochée, sucre d’orge, pralin, tarte tatin, citron, fraise…), intensément salivant, sapide, parfaitement nuancé en bouche entre suavité, acidité, finesse et richesse, témoignant au passage de très belles qualités gastronomiques : un délicieux « vin de table ».

Pascal Cotat Sancerre Monts Damnés 2000 : 16,5/17
Très Chavignol, plaisant.

Oltrepo Pavese Rosso : Azienda Agricola Barbacarlo “Barbacarlo” 1996 : 15,5/20
Tertiaire de qualité (bouquet garni), sauvage et tannins âpres pour ce vin lombard. Pensé à Lino Maga, mais plus sur Ronchetto ou Montebuono Vino di Napoleone.
Rappel – Verticale Barbacarlo – 18/3/2016 – cr par Philippe Ricard
13. Oltrepo Pavese Rosso : Azienda Agricola Barbacarlo “Barbacarlo” 1996
A l’ouverture : DS15,5 - PR16 - PS14 - MF16
Après 5 heures d’aération : DS15,5 - LG14,5 - CDC14,5 - MS16 - FM14,5 - MF16
Le bouquet s’ouvre sur des senteurs très pures de feuilles de cassis et de rose fraîche. Une nouvelle fois nous sommes surpris par le caractère juvénile de ces parfums. La bouche porte la marque fraîche du millésime, les goûts sont “froids” (réglisse, groseille, framboise) mais le fruit est là, devant, présent, vivant !

Lopez de Heredia Rioja Tondonia Reserva rojo 2004 : 16/20
Style Rioja à l’ancienne, caramélisé. Hésitation entre Lopez de Heredia et la Rioja Alta.

Châteauneuf-du-Pape Pegau 2000 : 17,5/20
Typé, ce vin en parfaite apogée est un régal.

St-Emilion La Gaffelière 1982 : ED (bouchon)

Pauillac Clerc-Milon 1990 : 17/20
Superbe style bordelais, fumé (je voyais Haut-Bailly 1990).

Châteauneuf-du-Pape Paul Autard 2003 : 14,5/20
Un vin dévalorisé par des notes de soja prononcées et trop d’alcool.

Mugnier Nuits-St-Georges Clos de la Maréchale 2004 : 16,5/20
Vin reconnu, avec son côté racinaire. Se goûte plutôt bien nonobstant.

Lenoir Chinon rouge 1989 : 16/20
Belle évolution, avec du poivron rôti. Très bon vin.
Rappel – verticale avec le vigneron :
15. Chinon : Domaine Les Roches (Lenoir) 1989
L’après-midi : DS17 - PR17 - PS16,5. Note moyenne AM : 16,8 (cr par Philippe Ricard)
La robe trahit le grand millésime par ses traces résistantes de rouge, son intensité colorante légèrement supérieure, comme s’il y avait davantage de vin et de jeunesse…
Fruité explosif, chaleureux, mélange de fraises et cerises mijotant dans leur chaudron de cuivre, rehaussées de réglisse et de camphre. Exquise richesse…
On retrouve la plénitude du 90, avec presque une certaine opulence, mais un supplément d’acidité et de minéralité qui offre une intensité particulière, exacerbe les saveurs comme la vitalité du fruit, tient la bouche avec une remarquable longueur. Par-delà la sensualité de ce vin, j’aime évoquer une sorte de « vibration » dans mon ressenti… (tout un programme…)
Splendide !
Le soir : DS16,5 - PC16/16,5 - LG16,5 - MS16,5/17 - MF16 - EG16,5+. Note moyenne SOIR : 16,4 (cr par Pierre Citerne)
Robe encore remarquablement fournie. Grand nez de tabac, de cèdre, avec quelques inflexions lactiques… un nez presque médocain ? Matière très dense, fortement tannique, riche en alcool et en extrait. Un vin très généreusement doté, souvent goûté (une dizaine de fois personnellement), qui présente ce soir une facette assez bourrue de sa personnalité. Il a le temps.

Lenoir Chinon rouge 1989 : 16,5/20
Bouteille moins affectée par l’âge (on pense à 2001). Du caractère pour un vin vital.

Gérard Mugneret Nuits-St-Georges Les Boudots 1991 : 16/20
Griotte et épices pour un vin qui reste un peu rugueux.

Paradiso di Manfredi Brunello di Montalcino 2008 : 18/20
Pointe de volatile, quinine, pour vraiment se croire à Barolo. Grâce, étincelance et longueur pour ce grand vin complet.

St-Emilion Lynsolence 2002 : 15,5/20
Vin chargé, confit, évoquant le bois brûlé. Le merlot peut se confondre avec le grenache en Languedoc.

Dauvissat Chablis Vaillons 2011 : 17/20
Excellent, tout à fait congruent.

Domaine de l’Arlot Nuits-St-Georges blanc 2002 : 16,5/20
Beurré, gras, de belle tenue. On pense à Chassagne.
Rappel – juin 2013 – Verticale – cr par Patrick Moulène
10. Domaine de L’Arlot : Nuits-Saint-Georges 1er Cru “Clos de L’Arlot” blanc 2002
A l’ouverture : DS? - PR(?) - PS14(?). Note moyenne AM : ?
Après 5 heures d’aération : DS16,5/17 - PC16,5/17 - LG16,5/17 - MS17 - PM16,5/17 - FM16,5. Note moyenne SOIR : 16,8
Légère réduction avec un léger côté soufré, le vin affiche cependant un beau végétal avec des notes de miel.
Un beau jus, racé, équilibré, vif qui rappelle le 2005 avec cependant un peu moins de présence et d’aboutissement dans son architecture.

Lopez de Heredia Rioja Tondonia Reserva blanco 2004 : 16,5/20
Cédrat, cire, romarin et une forte acidité. Pointe d’oxydation, soupçon balsamique. J’oublie le viura pour partir en Jura (savagnin ou chardonnay ?).

Sauternes Suduiraut 1998 : (14/20)
Réel manque de netteté malheureusement.

Sauternes Clos Haut-Peyraguey 1990 : 15,5/20
Orangette, safran, pâte de coing (pour penser par erreur au chenin). Pas mal mais manque de dynamisme.

Monbazillac Château Caillavel cuvée prestige 1990 : 16/20
Richesse de sémillon, exprimant le baklava, le safran. Longueur correcte.

Barsac Climens 2004 : 17/20
Liqueur assez frêle mais nette, jeune (citron vert). Accents végétaux très légers.

you had me at terrine de foie gras.

Thank you for your comment …

Thanks for the notes. Which 1971 Huet Clos de Bourg did you have?

The dry version …

I have only had three of the wines from your first post.

2001 Pignan - I agree that this is an excellent wine. Not quite as good as the 2001 Rayas, which I have had the pleasure of drinking once, but not embarrassed by it either.

2003 Mascarello - This was a very hot year and Mascarello did an excellent job dealing with the heat. More approachable than you might expect for a wine that “young” but delicious.

1985 Dow’s - I bought 6 bottles of this about 8 years ago. I have only one left. One was opened at a Dow’s port dinner in New York about three years ago. It ranked behind the 1955 and the 1977 and was tied with the 1983. Although I think it is very enjoyable, I do not think it is a majestic and wonderful Port. Not the best for Dow, but I would certainly not turn my nose up at it. Still not fully mature, depending on your taste preference, but the 1980s were not the greatest years for Port, in my opinion.

Rayas 2001 is great … and I recently found an extraordinary Rayas 2006 (19/20) and a just perfect Rayas 2005 (20/20).

Mascarello Monprivato 2003. I do agree. Se my post called “Barolo apogee”.

Dow’s 1985 is great but I was astonished by Do Noval Nacional 2003 (19,5/20) and Taylor Vargellas Vinha Velha 2009 (19/20).

I also have had the 01 Rayas once, and it was a wine of magical quality. You’ve been busy, Laurent! The 71 Clos de Bourg sounds like a dream to drink. I’ve had the 16 Egon Muller and fully agree with your firm, acid-driven and very young descriptors, yet still a heck of a wine even at this early stage. Your descriptors for the Dumazet pique my interest–not a producer I’ve heard of before.

I wish I had the restraint to keep any Cotat Sancerre I acquire in the cellar for an experience like you had with the 2005. Alas… :slight_smile:

Many thanks for all the notes

Mike

Thank you Mike

For Dumazet, see here :

7 may 2019 :
Pierre Dumazet Côte-Rôtie Côte Brune 2012 : 16/20
Style grillé à la Guigal. J’attendais un vin plus « artisanal ».

Nacional is in a class by itself. I have been “collecting” it for over a decade and I have three bottles, one in the original packaging, which is quite beautiful. I think I will start a thread just on it.

I bought a case of 1995 Q. de Vargellas for $29 US a bottle 11 years ago at auction. Outstanding. I am probably too old to buy the 2009, but you have now tempted me.

Jay,

I drank these bottles in the vineyard, with good friends, on a silent remote terrace over the Douro …

Pure magic !

That’s cheating! Drinking in situ is always good for at least 4 Parker Points.

Except, of course, for Retsina, which I have been told to drink in the summer, up in the hills of a Greek Island overlooking the harbor with a beautiful girl on my arm. Been there, done that, still awful.

Yesterday, I had two excellent wines :
Pascal Cotat Sancerre Grande Côte 2009
Pascal Cotat Sancerre Monts Damnés 2015

Dinner around Bordeaux :

22/6/2019 chez Vincent :


Les vins :
Champagne Laurent Gabriel 2002 : 16,5/17
Vif (pas de malo), agréable pour démarrer.
Rappel – 30/12/2018
Champagne Laurent Gabriel Brut Premier Cru 2002 : 17/20
80% de pinot noir pour ce champagne de caractère.

Champagne Mumm Cuvée René Lalou 2002 : 16,5/20
Plus de douceur ici. Plaisante évolution gustative.

Selbach-Oster Riesling Wehlener Sonnenuhr auslese 2015 (AP 31/16) : 16,5/17
Typé et plus Haag que Prüm en raison de cette belle mention fruitée.

Vouvray Foreau 1998 : 16,5/20
Strict, pensé initialement Riesling.

Pascal Cotat Sancerre Grande Côte 2009 : 17/20
Caractéristique du sauvignon que j’aime, esprit Chavignol (fraise des bois et surtout ce frétillant marqueur de sureau). Rempli mais dynamique malgré le millésime.

Pascal Cotat Sancerre Monts Damnés 2015 : 16,5+/20
Sureau de nouveau, plus jeune, prometteur.

Rémy Gresser Riesling Grand Cru Kastelberg 2007 : 17/20
Classique du cépage en mode “sec”. Terpénique, balsamique, corsé. Pensé Geisberg de Kientzler.
Rappel – 31/6/2018 :
Gresser Riesling Kastelberg 2007 : 16/20
Un beau Riesling, sans sucre résiduel. Pensé à Frédéric Emile.

Dauvissat Chablis Forest 2000 : ED
Bouteille oxydée.

Buisson-Charles Meursault Bouches-Chères 2004 : 16/20
Note racinaire signant le millésime. Le vin reste bien construit.

Charvin Châteauneuf-du-Pape 2005 : 16,5/20
Très castelnovien. Pensé Mas St-Louis.

Vins de pays des Bouches-du-Rhône Trévallon 2009 : (15,5/20)
Impétueux, énigmatique, avec de la volatile. L’acidité solaire m’orientera vers un sangiovese voire, en second choix, une Marie Beurrier 2005 de Bonneau.

Elio Sandri Barolo Perno 2011 : 17,5/20
Matière dense, autoritaire, racée. Mais encore une fois, je me trompe de région en pensant à un Brunello (la semaine dernière, j’ai confondu Paradiso di Manfredi avec un Barolo …).

Rousseau Chambertin Clos de Bèze 2007 : 18/20
Pinot irréprochable, de grande classe (griotte, fleurs, cumin), zen. Formidable (pensé Clos St-Jacques). Passe comme une lettre à la poste. Sera encore meilleur dans 5 à 10 ans car le fruit est encore logiquement juvénile.
Haut-Médoc Sociando-Mallet 1996 : 18/20
Race médocaine tout en fraîcheur aromatique pour imaginer Lynch-Bages 1988.

St-Emilion Clos Fourtet 1999 : 17/20
Un style plus rentre-dedans. Mûr, tannique, café, menthe. Très rive droite, à attendre 10 ans. Meilleur que La Mondotte 1999 bue la semaine dernière, très balourde (et sèche).

Etna Rosso Tenuta delle Terre Nere Santo Spirito 2013 : 16,5/20
D’emblée, ce vin m’évoque les pentes de l’Etna : cassis soutenu, fraise, acidité bien décidée, goût de lave … Beau caractère
Pour indication :
32. Etna Rosso : Tenuta delle Terre Nere 2013 – 2 Octobre 2014 - cr par Philippe Ricard :
(95% Nerello Mascalese, 5% Nerello Cappuccio)
A l’ouverture : DS14 - PC14,5 - PR14/14,5 - NH15.
Fruité immédiat, spontanéité, charme souple et abord facile. Beverino comme on dit en italien…
Après 5 heures d’aération : DS14 - LG14 – MS14 - CDC14 - MF13.

IGP Bouches-du-Rhône Domaine des Masques syrahdictive 2011 : 15/20
Cuilleron aux commandes. Syrah manifeste mais en mode linéaire, saturé, alcoolisé.

D’Yquem Sauternes n°2 : 17/20
Vin déclassé. Vin des vendangeurs. Base 2010/2011. Liqueur excellente.

Domaine Aviet Arbois vin jaune 2004 : 17/20
Belle allure. Passe en finesse, avec un sotolon pur rappelant une promenade au bord de la mer (immortelle, curry)

Porto Colmaça 2003 : 17/20
Schisteux, puissant mais reste élégant.

Laurent, how hard are you trying to be the new François A.? Little substance in the tasting notes but won’t miss an occasion to showboat all those great wines you drank? Also need to post how many times you had them before and all that? Nice!

Sorry to others for the thread drift but it’s both funny and sad to me to see the enablers on this forum when a post like this OP is clearly just meant to showboat and not share anything with the community… oh well!

Alain

Alain,

Thank you for your kind comment. I am lucky enough to taste many great wines with friends but I am a genuine junior compared to François Audouze.
François that I know, and I shared with him a great Krug lunch at Veyrat’s with two 20/20 Krug Collection : http://www.invinoveritastoulouse.fr/index.php/repas-degustation-60/443-20061014-recit-vin-5-veyratkrug

My report is voluntarily short in these times of social networks (text vs pics). The comparison with former tasting seems interesting.

New reports next week then the week after … hoping the greatest shares …

Champagne Fallet-Prévostat BdB Extra Brut (magnum) : 17/20

Henri Germain Meursault Charmes 2003 (magnum) : 17/20
Opulent and easy confusion with an Hermitage.

Rolet Côtes du Jura 2003 (magnum) : 16,5/17
Chardonnay + savagnin. Thought it was a Vin Jaune.
Serafino Rivella Barbaresco Montestefano 2012 (magnum) : 17/20
A classy nebbiolo, fruity, flowery, spicy. Quinine and tannic elegance.

New-Zealand Marlborough- Greywacke Vineyards “Kevin Judd” Pinot Noir 2014 : 17/20

New-Zealand Central Otago - Rippon Winery Pinot Noir 2009 : 17/20

New-Zealand Canterbury Pyramid Valley Vineyards “Angel Flower” Pinot Noir 2015 : 17,5/20

And also a very interesting old pinot noir, earthy and ripe :
Michel Pont Volnay Caillerets (magnum), unknown vintage (1982 ? less ?)

Last saturday, another great moment, with friends near Sauternes :

6/7/2019 chez Eric Fonta :


Champagne Bollinger Grande Année 2007 : 18/20
Nez évoquant le chardonnay (ananas, crème citronnée, beurre). Matière vive, fine, cohérente, longue.
Rappel – 30/6/2018 chez Eric :
Champagne Bollinger Grande Année 2007 : 18/20
Plein, long, dosé mais avec une nervosité tout à fait convenable. Bel ensemble pour un grand champagne.
Huet Vouvray Clos du Bourg 2011 : 16,5/20
Trompeur pour moi, qui sent le Riesling : fruits exotiques, épices. Bouteille dévoilée, le chenin sur Vouvray se manifeste, mais pas de manière très claire pour autant. Certains sont dérangés par la côté racinaire du millésime.

Sancerre Pascal Cotat Grande Côte 2012 : 17/20
Très typé avec ce sureau si caractéristique. Matière sereine, friande.
Boxler Riesling Sommerberg 2010 : 17/20
Excellent riesling, bien dans le style du domaine, plein et fruité.

Forstmeister Geltz Zilliken Saarburger Rausch Riesling Spätlese 2016 (AP3/17) : 16,5/20
Belle expression mosellane, légère, gourmande.

Copel Bordeaux sec 2017 : 16,5/20
100% sémillon. Première rencontre avec ce vin insolite difficile à identifier. Exotique, riche et j’ai pensé à du viognier ou du pinot gris. Pointe de botrytis.
Buisson-Charles Corton-Charlemagne 2015 : 17/20
Très Côte de Beaune, lumineux, légèrement mentholé, puissant et équilibré. Belle découverte.

Dauvissat Chablis Forest 2012 : 17,5/20
Typé Chablis, net, avec sans surprise un gros fil directeur.

Meursault Boisson-Vadot Genevrières 2009 : 17/20
Puissant, richement corsé, avec un soupçon de caramel. Agréablement long.
Clape Cornas 2013 : 16,5+/20
Vin rentré, concentré, strict. Sanguin, poivré, avec des arômes de terre et de cassis. Très légère volatile.

Pauillac Lynch-Bages 2009 : 17/20
Profil aquitain, très généreux (confituré) conformément au millésime. Matière d’excellente qualité, sans avachissement.
Peyre-Rose Coteaux du Languedoc Syrah Léone 2002 : 17/20
Une confirmation avec ce vin déjà souvent croisé. Solaire, épicé, figué mais je prends la syrah pour du grenache, sur Châteauneuf (Bonneau ?). On mettrait bien le sémillant Rayas 2002 en comparaison.

Chapoutier Hermitage Méal 2007 : 15,5/16
Très syrah, avec de la confiture de fraises, des épices. Le vin possède une certaine envergure mais apparaît boisé, un peu lourd (sucré), bref imparfait. Encore une fois, pas convaincu par le style hâbleur du domaine. On est bien loin du style Clape.

Rousseau Chambertin Clos de Bèze 2007 : 18/20
Pur, floral, fruité, épicé, oriental, comme il se doit. Soyeux, riche en parfums. Focus irréprochable.
Rappels – chez Vincent - 22/6/2019
a. Rousseau Chambertin Clos de Bèze 2007 : 18/20
Pinot irréprochable, de grande classe (griotte, fleurs, cumin), zenFormidable (pensé Clos St-Jacques). Passe comme une lettre à la poste. Sera encore meilleur dans 5 à 10 ans car le fruit est encore logiquement juvénile.
b. Chambertin Clos de Bèze, Rousseau, 2007 – LG18/20 – 15/6/2014 – repas chez Laurent - cr par Hervé Cuzon
Robe claire. Nez épicé qui me fait penser à certains vins de nebbiolo, notes de curry, cerise également. Bouche magnifique de pinot, élégance, longueur, suavité. Une découverte pour ma part, l’une des deux meilleures bouteilles du repas.

Rayas Châteauneuf-du-Pape 2007 : 18/20
Très reconnaissable, magnifique mais probablement moins parfait, sur ce millésime torride que les 2005 (20/20) et 2006 (19/20) bus récemment.
Rappel :
Châteauneuf-du-Pape Rayas 2007 : 18,5/20 – 2/9/2016

Graves Château Léhoul Plénitude 2006 : 16,5/17
Le vin de notre hôte. Superbe expression, graphitée, viandée, comme à Pauillac. Opulence fumée, douceur et tenue, sève de joli grain.

Domaine Alquier Faugères Les Bastides 1996 : 15/20
Profil plus sudiste, avec des épices, de la gelée de fruits et un alcool sensible. A tout de même honorablement vieilli.

St-Julien Léoville-Barton 1990 : 16,5/20
Belle évolution médocaine, pour une puissance moyenne. Pas la meilleure bouteille croisée.
Rappels :
a. St-Julien Léoville-Barton 1990 : 18,5/20 – 9/9/07
b. St-Julien Léoville-Barton 1990 : 17/20 – 2/8/2014
c. Repas chez Vincent – 4/2/2005 – cr par Pacal Perez :
18. Saint Julien – Château Léoville-Barton 1990 :
LG17 - PP18
Il exprime son essence avec libéralité et race, dispensant cerise, myrtille, havane, amande, menthe, humus et fumée à pleines brassées.
Ni sa rigueur toute médocaine, ni son fruit, bien présent et étonnement frais, n’ont été pervertis par l’exubérance du millésime. Densité, volume et longueur complètent le portrait de ce grand vin au profil de décathlonien.

Pessac-Léognan Fieuzal rouge 1990 : 16/20
Matière plutôt légère (légèrement distendue), fumée, poivronnée.

Côtes du Jura Pignier Cellier des Chartreux 2015 : 16/20
Un beau chardonnay sous voile, pur, avec une note aromatique rappelant le macvin.

Romate Jerez Fino Macharduno : 15,5/20
Beau rancio, salé. Matière fragile. On sent que le vin a vieilli (en mode pasado ?).

Barsac Climens 2014 : 16,5/20
Citron confit, orange. Pur, svelte …

Sauternes d’Yquem 2011 : 18/20
On est là, contrairement au discret Climens, dans la grande générosité de goût. Liqueur chargée mais pure et équilibrée, fruitée (clémentine), très persistante. Le vin devrait vieillir tranquillement jusqu’à la fin du siècle (si la planète est toujours debout).

René-Noël Legrand chenin moelleux 2005 : 15/20
Sans étiquette, cuvée PMG (Coteaux de Saumur). Matière peu dense mais surtout manquant de netteté (j’y regrette un léger strabisme aromatique).

Porto Quinta de la Rosa 1997 : 16,5/17
Très vintage lusitanien, mais on n’a pas ici la complexité et l’équilibre des meilleures bouteilles.

Some wines I never met before :
Champagne Le Brun de Neuville Coteaux du Sézannais BdB : 17/20
Fin, vif, crayeux à souhait.

Manchuela Bodegas y Vinedos Ponce La Xara 2017 : 16/20
Très Reynaud (domaine des Tours).

St-Emilion GC Château Meylet 2013 : 16,5/20 – 2/7/2019
Belle matière aquitaine, très beau calibre, tannins fins.
Côtes de Nuits Villages Antoine Liénhardt 2016 : 16/20 – 28/5/2019

Nuits- St-Georges Antoine Liénhardt 2017 : 16/20 – 25/5/2019

Champagne Benoît Doussot BdN Brut Nature Clandestin les Semblables : 16,5/20 - 17/5/2019