Champagne Mouzon Père et fils : 18/20
Inattendu, très belle évolution avec des accents de Jurançon (agrumes, mangue, truffe). Equilibre, gourmandise, (grande) finesse, longueur … tout y est … (des vertus du vieillissement).
IGP Landes Domaine de la Pointe Clos des Dunes Capbreton 2018 : 14,5/20
Inattendu également que ce chenin qui pousse à 800 mètres de l’Océan dans lequel nous nous baignerons demain. Compote de pomme, notes salines, pointe d’oxydation. Bouche de densité correcte, légèrement amère, d’acidité satisfaisante, plutôt brève cependant. Me rappelle un peu le blanc de la lagune de Venise (Orto di Venezia).
Giacomo Conterno Barbera d’Alba Vigna Francia 2014 : 15,5/16
Cassis, fumée, avec un air de syrah. Matière peu tannique, très acide. Une réussite pour le cépage et surtout pour le millésime.
Chapelle-Chambertin Domaine des Tilleuls 2008 : 16,5/20
Pinot noir dense mais portant encore des restes boisés plutôt austères (pensé à un taiseux Volnay 2002 d’Angerville). Un peu d’évolution tertiaire pour une matière sérieuse mais manquant cruellement de jovialité.
Rappel :
Chapelle-Chambertin Domaine des Tilleuls (Philippe Livera) 2008 : 16/20 – 27/6/2015 (repas chez EF)
Pinot noir fin, sur la cerise, les fleurs, les épices. Très Vosne-Romanée. On peut demander plus toutefois à un tel grand cru.
Domaine Ogereau Coteaux du Layon St-Lambert Bonnes Blanches 2015 : 16,5/20
Belle liqueur de chenin, fruitée, nette, correctement équilibrée par l’acidité.
Montilla-Moriles Toro Albala Amontillado Viejissimo : 18/20
Un amontillado issu de Pedro Ximenez de plus de 40 ans toujours aussi magnifique (et un rapport Q/P exceptionnel).
Domaine Leccia Muscat du Cap Corse 2011 : 16,5/20
Superbe muscat subtilement fortifié, coloré, parfumé, épicé, miellé. Un régal.
Nik Weis St-Urbans-Hof Riesling Mehringer Alte Reben 2016 : 15/20
Frais et aromatiquement mutique, si bien que j’ai pris sa fadeur et sa minceur pour celles d’un muscadet. Si l’on se concentre, on devine un peu de menthe et de citron vert. 11,5° d’alcool.
Veyder-Malberg Spitz Wachau Elsarner Ried Brandstatt Riesling 2017 : 16/20
Vin frais, pas facile à situer, avec des notes de menthe poivrée qui arriveront peu à peu et m’orienteront vers un Grüner Veltliner autrichien. A laisser en cave encore 5 ans.
Pour indication :
Wachau Veyder-Malberg Grüner Veltliner Ried Wösendorfer Hochrain 2017 : 16,5/20 – 1/2/2019 (chez GD)
Boisson-Vadot Meursault Genevrières 2007 : 17,5/20
Chardonnay puissant, légèrement caramélisé (beurre fondu, menthe, citron confit). Du coffre.
Rémi Jobard Meursault Genevrières 2007 : 17,5/20
Un autre superbe chardonnay de la Côte de Beaune, proposé en duo, impérieux, moins boisé, moins prêt à boire (ses goûts « minéraux » ne semblent pas encore totalement déployés). Grande longueur.
Rappel :
Meursault Genevrières Rémi Jobard 2007 : 16,5/20+ - 28/2/15 (chez GD)
Beurré, minéral, avec les belles flaveurs fruitées et végétales du chardonnay. Un vin qui a besoin de beaucoup d’air (forte réduction initiale).
Domaine de l’Arlot Nuits-Saint-Georges 1C Clos de l’Arlot 2008 : 17/20
On retrouve le style raffiné du domaine, floral, épicé, et fruité, évoquant Rayas (vendange entière). Un vin prêt à boire (truffe noire), qui manque un tout petit peu de puissance.
Domaine Huet Vouvray Clos du Bourg demi-sec 2001 : 16,5/20
Je pars ici directement sur un demi-sec de Foreau (gentiane, coing, safran). Agréable.
Cava l’Origan Brut Nature 2008 : 15,5/20
Puissance moyenne, peu d’anis pour une bulle élégante, de teinte rosée, légèrement amère.
Jerez Lustau Fino 3 En Rama : 17/20
Très réussi avec ses notes de pâte d’amande, ses tonalités salines …
Brunello di Montalcino Paradiso di Manfredi Riserva 2007 : 17/20
Pointe de volatile escortant des notes de cumin, de quinquina, de fleurs, de céleri, de soja aussi (ces 2 derniers facteurs traduisant peut-être de nouveau pour ce vin italien une évolution précoce ?). Encore une fois, je me trompe de région en pronostiquant un Barolo (aux tannins poudreux plus qu’à l’acidité saillante). Un vin fragile/fébrile au final ?
IGP Côtes Catalanes Clos du Rouge-Gorge (Cyril Fahl) l’Ubac 2013 : 16/20
Grosse majorité de cinsault accompagné d’un peu de carignan. Vin solaire, très mûr, avec de la cerise confite, une pointe de pruneau, de la volatile. On aura du mal à le situer : Priorat ?, Amarone ? Châteauneuf de Bonneau ? Languedoc de Marlène Soria ?
Matière dense, équilibrée mais ici aussi, le vin, en approche peu protégée, semble fragile.
Boxler Pinot Gris Brand 2005 : 16,5/20
Hésitation entre chenin et pinot gris, avec un certain laconisme dans la texture (éventuelle complantation de Deiss). Le pamplemousse et la relative flaccidité de la trame font mouche vers le bon cépage. Sensation de sucre résiduel, peu cohérente avec l’approche des vins du domaine.
Sancerre Gérard Boulay Monts Damnés 2007 : 16,5/20
Vin encore fermé, avec du citron et une infime touche de sureau pour proposer Chavignol (et éliminer Chablis).
Sancerre François Cotat Monts Damnés 2007 : 16,5/20
Dans ce duo, le vin de Cotat est plus évolué avec ses senteurs de sureau, d’encaustique, d’agrumes (combawa). Une certaine opulence « presque sucrée », assez conforme au style du domaine (de la douceur en tout cas).
Cauhapé Jurançon Chants des Vignes 1996 : 16,5/20
Une très bonne surprise que cette présentation fruitée de bonne composition rappelant par ses parfums (plus que par une réelle puissance) le fameux Clos Joliette (crème brûlée, truffe, manque, citron vert, …).
Etienne Sauzet Puligny-Montrachet Les Combettes 2007 : 18/20
Chardonnay fruité (ananas), beurré, possédant beaucoup de fond (Corton-Charlemagne ? Meursault Perrières ?). Bouche performante, persistante. La fin de bouche offre une belle perspective.
Dauvissat Chablis Forêt 2009 : 17/20
Le caractère chablisien est bien présent pour une cuvée minérale, cadenassée. Attendre patiemment.
Domaine Leflaive Puligny-Montrachet Clavoillon 1998 : 18/20
De nouveau, un chardonnay haut de gamme, concentré, équilibré, très long, qui durera longtemps.
Rappel :
Domaine Leflaive Puligny-Montrachet Clavoillon 1998 : 17,5/20 – 6/8/2016
Jean-Michel Gerin Côte-Rôtie les Grandes Places 2006 : 17/20
Syrah nord-rhodanienne d’appréciable niveau (poivre vert, bacon, cassis, olive noire, fumée), dans un style moins explosif que celui de Jamet (cf. la réjouissante et sensuelle 2006 bue récemment). La matière déroule joliment …
Pézenas Languedoc Domaine les Aurelles Aurel 2009 : 16,5/20
Sudiste avec ses arômes d’épices et de cerise confite, évoquant le grenache … ou le cinsault. L’alcool est maîtrisé, la douceur au rendez-vous. On confirme surtout un remarquable travail en finesse sur 85% de mourvèdre (complétés de grenache).
Margaux Château Bel Air-Marquis d’Aligre Grand Cru Exceptionnel 2005 : 17/20
Profil bordelais, avec une touche orientale (grenadine, épices). Un vin vraiment sur la réserve avec au départ un léger strabisme aromatique …. dont il ne faut pas s’inquiéter …
Rappel : février 2013 – seconde verticale du domaine (cr par Pierre Citerne).
Margaux : Château Bel Air-Marquis d’Aligre Grand Cru Exceptionnel 2005
DS17,5+ – PC16++ – PR19+ – LG16,5+ – MS17+ – MF(17) – FM17. Note moyenne : 17,1+
En pleine phase de fermeture. Teinte soutenue, brillante, dense, jeune, comme du sang frais. Nez distingué mais revêche, sur son quant-à-soi, évocation compacte de choses sombres, profondes, puissantes, serrées, de fruits noirs, de noyau, de graphite… Matière tannique, droite, stricte. Maturité, fraîcheur et qualité de fruit : tout est parfaitement architecturé, en attente.
Quinta das Lamelas Porto vintage 2017 : 17/20
Cépage sousao, rendant la robe très colorée (violacée). Plein fruit (cerise, mûres), dense, mutage lusitanien décidé mais contrôlé. Excentricité pour cette grande friandise.
Châteauneuf-du-Pape La Font du Loup 2018 : 16/20
Un très bon châteauneuf, avec une matière nette, de puissance moyenne (on n’est pas en 2017, encore moins en 2016).