A friendly dinner

Frédéric Savart Champagne premier cru VV extra brut L’accomplie : 17,5/20
80% pinot noir, 20% chardonnay. Superbe découverte pour un champagne précis, parfumé (poire, menthe), sapide, fin.

Veuve Clicquot Champagne 2002 : 17/20
Belle évolution sur le curry et le miel. Finesse, gourmandise et une impression de léger dosage.

Bouscassé Pacherenc de Vic-Bilh les jardins philosophiques 2016 : 15,5/20
Petit manseng et petit courbu. Fruité (poire, pomme, ananas, citron). Riche et acide, beurré, pas facile à identifier.

Modales wines Michigan Craft winery Amber table wine : 14,5/20
Orange field blend (selon le site Internet). Curieux, plat, acidulé, avec des notes de fraise. Serait-ce du pinot gris macéré ?

Meursault Boisson-Vadot Grands Charrons 2008 : 17/20
Citron, beurre, épices (curcuma), menthe. Reste assez réservé, sans l’expressivité du grand Genevrières bu l’été dernier.

Clos des vignes du Maynes Bourgogne cuvée Auguste 2016 : 15/20
Robe très trouble, volatile décomplexée, pour ce vin hirsute indiquant une approche nature que je trouve néanmoins acceptable. Aromatique simplifiée (griotte), matière acidulée. Pensé à Prieuré-Roch.
Rappel :
Clos des vignes du Maynes Bourgogne cuvée Auguste 2016 : (14/20) – 9/9/2021
Pinot noir précaire. Griotte, fraise, acidulé. Prieuré-Roch ?

Côtes-du-Rhône la Pialade 2014 : 16/20
Robe claire. Nez à la Reynaud (rafle, brou de noix, fraise), matière svelte, acidité totalement inhabituelle (on a du coup imaginé une cuvée « corail » du château d’Arlay). Déstabilsant.

Châteauneuf-du-Pape mas Saint-Louis 2011 : 16,5/20
Fruité, épicé, fleuri, zesté. Elegance à la Reynaud (ce n’est pas une surprise).
IGP collines rhodaniennes Ogier La Rosine 2018 : 15,5/20
Lactique et lesté, peu caractérisé. Pensé à une syrah australienne pesante (d’autres Jumilla ou Priorat).

Scarpa Barbera d’Asti Bricchi di Castel Rocchero 1996 : 12/20
Expression lactique, acide, indigente. Probablement bue trop tard.

Martinez Lacuesta Rioja Reserva 1987 : 15,5/20
Très Rioja à l’ancienne (bouquet de tempranillo, laurier), lactique, pinotante, fumée, fraîche, peu tannique. Le vin présente de beaux restes.

Burlotto Barolo Monvigliero 2010 : 18,5/20
Accueil assez magique, en élégante puissance fruitée, florale, épicée. Festival aromatique avec des parfums évoquant la gelée de fraises, de framboise, le graphite, les épices, la réglisse, l’encens (agréables inflexions fumées). Matière diabolique, congruente, très persistante … un véritable régal. On peut commencer à boire ce vin formidable (ce qui n’est pas une surprise).
Rappel :
Italie -Barolo (Piémont) : Comm. G.B.Burlotto « Monvigliero » 2010- cr par Maxime France
LG17+ – MF18.
Le nez me frappe d’emblée par son intensité et sa profondeur, même si la définition aromatique se montre moins précise à ce stade que sur 2011. Le vin semble, en outre, s’être refermé depuis l’automne mais l’on perçoit tout de même les superbes effluves de fraise, de rhubarbe, d’épices ainsi qu’une nuance terreuse (ou terrienne ?) en « sourdine austère », plaidant pour un léger repli du vin. La bouche, séveuse et intense, brille par sa classe ! Le potentiel est énorme et ce Monvigliero sera très probablement anthologique ; mais il est désormais urgent de l’oublier !

Damilano Barolo Le Cinquevigne 2016 : 16,5/20
Très Barolo avec ces notes de Fernet-Branca et de zan. Peu expressif à ce stade, concentré, austère. Alcool sensible. Attendre qu’il se mette en place.
Rappel - Novembre 2015 :
Barolo Damilano Cannubi 2008 : 15/20
Bu à Verduno (Trattoria dai Bercau). Moderne, boisé. Notes grillés/brûlées de mûres, épices, châtaigne. Devient lourd dans le verre (on attend de la fraîcheur de la part du nebbiolo).
Veglio Romano & Lorenzo Barolo 2013 : 15,5/20
Brut de décoffrage, puissant, rustique, sans aucune afféterie. Matière dense, acidité « coupante » (griotte, pour penser à un sangiovese). Tannins saillants, expression terreuse, rugueuse, austère.
Rinaldi Barolo Tre Tine 2011 : 17,5/20
Le premier contact dévoile un vin heurté, marqué par une forte volatile (le rendant très brouillon, en mode éthéré, avec presque une sensation sucrée et de l’amertume). Notes transalpines de quinquina, de gelée de fruits rouges et noirs, de menthe, de sous-bois. J’ai bien fait d’être patient car 20 minutes dans le verre permettent une expression beaucoup plus nette, affinée, purifiée, pour des tannins fins escortant le vin sur une belle longueur.
Rappel :
Barolo Rinaldi Brunate 2011 : 18,5/20 – 23/11/2016
Un grand Barolo, fruité, floral, sur le quinquina, les épices (toutes notes portées par une volatile convenablement typée). L’ensemble est d’une immense délicatesse (et de cette admirable buvabilité que ne pourra pas revendiquer le vin suivant).

François Cotat Sancerre Culs de Beaujeu 2007 : 17/20
Très reconnaissable. Grosses saveurs impliquant le sureau et le miel, évidemment. Cohérent, avec une évolution lente.

Martinez Marsala Superiore riserva secco Il Cavaliere 2007 : 17/20
Grillo, catarratto, inzolia. Joli rancio et ne intuition me dit, à cause de cette impression moelleuse en fin de bouche, que ce vin n’est ni un Jerez (ou alors en version medium sweet ou dulce) ni un Madère. Pensé aussi un moment à un porto blanc.