A great lunch to start 2022 (LHB 1965, Bart Bèze 2009, Oddero, Molino, Pignan, ...)

A very nice day, with a lot of black truffles …


Champagne La Rogerie Avize GC Héroïne 2012 : 16,5/20
Fermé, avec un peu de pomme et de citron. Bonne matière, pas prête à boire. Pensé à Ruppert-Leroy.

Champagne Frédéric Savart Eceuil premier cru extra-brut BdN Les Noues 2016 : 18/20
Robe intense. Nez magnifique, semblant pas mal évolué : zestes d’agrumes, curry, fruits exotiques, menthe. Bouche dense, dynamique, mûr et vive à la fois, savoureuse, joliment oxydative, corsée. Pensé à Selosse. Une réussite.

Edmond Vatan Sancerre Clos la Néore 2004 : 17/20
Robe trouble. Nez qu’il faut aller chercher, exprimant le citron confit, les terpènes (comme dans le cas d’un Riesling), le coing, la mirabelle, le curry. Touche racinaire (Suze) pour du coup douter avec un Chenin, comme par exemple une Coulée de Serrant. Mais la subliminale pointe de sureau (il est vrai que c’est Hervé qui offre le flacon) me fait rester à Chavignol. Vin intéressant, austère, rigide, un peu amer.

Pessac-Léognan Laville Haut-Brion 1965 : 17/20
Evolution fondue et complexe sur le citron confit, le curcuma, le champignon, le camphre, la résine, le miel, les agrumes, la menthe. Touche racinaire. On peut se croire en Rioja, chez Lopez de Heredia (ou chez Bussaco). Longue finale légèrement amère pour ce vin frais, sapide et durable.
Rappel :
Pessac-Léognan Laville Haut-Brion 1965 : 17,5/20 – 23/6/2021
Un doute au départ sur la netteté aromatique (bouchon ?). Le vin a besoin d’air pour se révéler, bien vivant. Notes de citron, de champignons, d’encaustique, de menthe. Pas facile à situer (Portugal ? Clos Joliette ?). Original, intense, complexe, d’une belle longévité conduite par une acidité citronnée décidée. Un Bordeaux blanc comme on en trouve peu. Très beaux souvenirs des 1955 et 1948.

E. Molino Barolo Riserva del Fico 2015 : 17/20
Très confiture de cerises noires (comme au pays Basque), fleurs, épices, graphite. On se sent du côté de Barolo, et c’est confirmé par des tannins poudreux de qualité, conférant de la solidité, un peu d’amertume (quinquina).

Cavalloto Barolo Bricco Boschis Vigna san Giuseppe Riserva 2013 : 18/20
Enorme jus corsé, frais, précis. Superbes senteurs de violette (c’est bien pour cette élégance rentrée), de menthe, de crayon noir. Tannicité contrôlée. Un vin de grand potentiel mais déjà agréable à boire. C’était vrai aussi pour le corpulent Bricco Boschis 2015 bu récemment.

Angelo Germano Bussia Riserva 2010 : 18/20
Profondeur de champ pour des senteurs puissantes de cerise très mûre, de quinquina, de rose intense, de pivoine, de graphite. Grosse mâche sans brutalité, dynamisme, persistance. Sans même le recours au système Vacuvin, superbe le lendemain puis le surlendemain (une expression très stable).
Rappel – verticale du domaine (15/10/2021) :
11. Barolo : Germano Angelo “Bussia Riserva” 2010
A l’ouverture : DS18,5 – CDC18 - AA18
Après 5 heures d’aération : DS18,5 - LG18 - FM18 - HC18
L’énorme potentiel du millésime (à l’instar de 2016) permet ici un vin de garde compact, graphité, complexe, équilibré. Robuste élégance, plus stricte que dans le cas du Rué 2010. Attendre.

Angelo Germano Barolo Rué 2010 : 17,5/20
Parfums invitants dont de la gelée de fraise et de la truffe (noire, il est vrai qu’elle parfume aussi la cuisine), avec en complément bouqueté un joli soupçon d’évolution conférant du charme (bouquet garni, mais aucune trace suspecte de soja). Belle allonge, dans une forme moins puissante que celle du Bussia (dont il ne subit pas le joug en étant pourtant proposé après). L’impression que les tannins reprennent un peu le dessus en finale, sans aucune gravité pour autant (contrairement au Bussia Riserva 2010).
Rappel - Angelo Germano Barolo Rué 2010 : ? – 31/12/2021
Disgracieuses notes “cuites” pour ce vin jeune pourtant superbement goûté lors de la verticale au club en octobre 2021. Bonne structure mais ce côté viandé (sauce soja ? nuoc-mam ? viandox ?) me semble suspect (et surtout me déplait). Non noté, à revoir.

Rappel – verticale du domaine (15/10/2021) :
10. Barolo : Germano Angelo “Vigna Rué” 2010
A l’ouverture : DS17,5/18 – CDC18 - AA18
Après 5 heures d’aération : DS18 - LG18 - FM17,5 - HC18
On sent d’emblée la qualité du millésime. Corne d’abondance olfactive avec ces attendues senteurs puissantes et agréables de fleurs, d’épices, de fruits, de quinquina, de graphite. Puissant et complexe, de grande classe tannique, dynamique, terriblement sapide. On peut commencer à le boire car le plaisir est vraiment au rendez-vous.

Jamet Côte-Rôtie 2005 : 18/20
Très Côte-Rôtie en raison de ces sublimes et parfaitement posées notes de cassis, de violette, de bacon, de réglisse, d’épices (poivre, clou de girofle). Jus terrien, sensiblement boisé (pensé à une cuvée de Guigal très réussie) Puissant, fin, aérien, oriental. La signature pourrait envoyer à Pessac, mais il y aurait moins d’acidité. Sapide, en force tranquille.

Châteauneuf-du Pape Pignan 2007 : 18/20
Signé, ce grand vin solaire offre un profil mirobolant. Intonations balsamiques (pour dire plutôt Pignan que Rayas, selon le conseil avisé d’Emmanuel Reynaud), badiane, gelée de fraises bien sûr et bien d’autres merveilles à sentir composent un tableau radieux de caravansérail. Matière à l’unisson, avec peut-être un alcool un tantinet moins intégré que sur le magistral Rayas 2007.

Domaine Bart Chambertin Clos de Bèze 2009 : 18,5/20
Très grand pinot noir puissant et élégant, d’une sérénité à toute épreuve. Fruité, floral, épicé (cumin), graphité. On peut penser à un grand cru de Rousseau sur un beau millésime mûr. Trame imposante (mais qui n’en impose pas), portant une sève soyeuse parfaitement cohérente et équilibrée, très longue en bouche.

Amélie Guillot Macvin : 17/20
11 ans de passage en fût de chêne pour cette superbe mistelle (de poulsard rosé me dit-on) célébrant la patience, diaboliquement précise et équilibrée, impliquant de délectables et longues saveurs de pâte d’amandes, de coing et de raisin de Corinthe.

Mas Amiel Maury 1970 : 15/20
Figué et solaire mais ce vintage du Roussillon est curieusement creux, banal. Puissance bien trop limitée.

Henri Germain Meursault Perrières 2008 : ED
Enorme déception sur ce flacon prestigieux, beurré et citronné (pour trahir son origine), oxydé (pour malheureusement trahir son origine également ?), flagada. Il faudrait une autre bouteille.

Glad you loved the Bart… pity I only have 2005 and 2011-2019 verticale (1 of each)

In a Burgundy horizontale, I recently found great the Bart 2013 Bèze and Bonnes-Mares …

That is too bad.

Thanks for the comments re 2013 red. Kind of surprised - for me - that they are accessible at age 8-9.

*Pessac-Léognan Laville Haut-Brion 1965 : 17/20
Evolution fondue et complexe sur le citron confit, le curcuma, le champignon, le camphre, la résine, le miel, les agrumes, la menthe. Touche racinaire. On peut se croire en Rioja, chez Lopez de Heredia (ou chez Bussaco). Longue finale légèrement amère pour ce vin frais, sapide et durable.
Rappe
Pessac-Léognan Laville Haut-Brion 1965 : 17,5/20 – 23/6/2021
Un doute au départ sur la netteté aromatique (bouchon ?). Le vin a besoin d’air pour se révéler, bien vivant. Notes de citron, de champignons, d’encaustique, de menthe. Pas facile à situer (Portugal ? Clos Joliette ?). Original, intense, complexe, d’une belle longévité conduite par une acidité citronnée décidée. Un Bordeaux blanc comme on en trouve peu. Très beaux souvenirs des 1955 et 1948.

Any experience ( or comments ) with Laville Haut-Brion 2000 - Laurent …merci ?

Wonderfully descriptive notes, Laurent, thanks for sharing these. The Savart sounds amazing. I particularly enjoyed your comparitor wines when talking about the Vatan and the Laville HB.

Meilleurs salutations

Mike

I was surprised too …

Thank you,

All the wines are tasted blind …

Frédéric Savart Champagne premier cru VV extra brut L’accomplie : 17,5/20 - 24/11/2021
80% pinot noir, 20% chardonnay. Superbe découverte pour un champagne précis, parfumé (poire, menthe), sapide, fin.

I formerly had LHB 1948, 1962, 1955, 1990, 2005, 2001 … never met the 2000 …